LE Quai d’Orsay : « Il faut tout faire pour que le conflit syrien ne déstabilise les institutions libanaises ».

Publié le par E.Masboungi, journaliste

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LE Quai d’Orsay :

« Il faut tout faire pour que le conflit syrien ne déstabilise les institutions libanaises ».

 

diplomatie« Il faut tout faire pour éviter que le conflit syrien ne soit importé au Liban et ne déstabilise les institutions de ce pays », a déclaré hier le porte-parole du Quai d’Orsay, M. Romain  Nadal, lors de son point de presse bihebdomadaire.


M. Nadal répondait à une question de « L’Orient Le Jour » sur les conséquences de la  guerre syrienne au Liban et ce que la France peut faire pour aider le pays du Cèdre face à ses problèmes humanitaires, politiques et économiques.


Rappelant des propos déjà faits à ce sujet par M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, M. Nadal a  ajouté : « Nous sommes conscients de l’effort fait par le Liban pour accueillir les réfugiés syriens et saluons  cet effort et le soutenons à la fois à titre français et européen.


La crise syrienne, a depuis deux ans et demi, a poursuivi le porte-parole, a un impact régional et la France s’est mobilisée face aux afflux de réfugiés provoqué par les massacres du régime de Bachar al-Assad. 

Il a ajouté que cette mobilisation fraçaise s’est concrétisée en Jordanie par l’installation en territoire jordanien du camp « Zaatari » qui est un succès.


Prié de dire si un tel espace d’accueil était possible au Liban, M. Nadal  s’est contenté de dire que l’aide française au  Liban prend la forme d’une aide financière et d’une intervention d’organisations non-gouvernementales ajoutant que ce problème libanais est une préoccupation constante pour la France.

Il a enfin rappelé, que  par ailleurs la France est le premier pays d’accueil des réfugiés syriens et que les demandes de refuge ou d’asile reçoivent en France des réponses favorables à 95 pour cent.

 

Sur le plan des efforts diplomatiques actuellement déployés pour trouver une solution politique à la crise syrienne, des milieux proches du Quai d’Orsay estiment qu’il y a actuellement « une sorte de frémissement »  à Genève parallèlement avec les contacts internationaux au sujet de l’Iran.  Ces milieux  estiment que tant sur les efforts sur la Syrien que sur l’Iran, des conséquences positives peuvent se manifester au Liban si des résultats concrets étaient constatés. Et ce tant du fait d’une détente attendue sur le plan humanitaire qu’au plan d’une baisse de la tension au Liban-sud. Cette dernière conséquences étant, a expliqué un diplomate retraité mais observateur assidu des développements au Liban, des garanties mutuelles que donneraient,  par procuration , l’Iran et les USA sur une baisse du degré d’hostilité des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. 

Publié dans ORIENT LE JOUR

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