PARIS : ASSAD CONTINUE SA REPRESSION SANGLANTE ALORS QUE L’OPPOSITION ACCEPTE LA NEGOCIATIION

Publié le par E.Masboungi, journaliste

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PARIS : ASSAD CONTINUE SA REPRESSION SANGLANTE ALORS QUE L’OPPOSITION ACCEPTE LA NEGOCIATION

 

La réaction de la France a été très dure hier au discours prononcé dimanche à Damas par le Président Bachar al-Assad.

Le porte-parole du Quai d’Orsay a déclaré en effet, dans le cadre de son point de presse électronique quotidien, que le Chef de l’Etat syrien « témoigne encore une fois sa volonté de poursuivre la répression sanglante entamée en Mars 2011 contre les aspirations légitimes du peuple syrien à la démocratie ».

 

Le porte-parole rappelle parallèlement que le  président de la coalition syrienne, M. Al Jarba, s’est déclaré ouvert à la recherche d’une solution négociée permettant la mise en œuvre du communiqué de Genève. Il a conclu en rappelant la position de la France ; à savoir que Paris réaffirme la nécessité d’un processus politique tel que confirmé lors de la rencontre  avec les membres du Conseil de sécurité le 26 juillet dernier à New-York.

 

On sait par ailleurs que la diplomatie française continue de clamer que la conférence de Genève sur la Syrie prévue théoriquement pour  les prochaines semaines doit permettre la mise e n œuvre la formation d’une autorité de transition qui mettrait en place une autorité de transition, notamment par un contrôle des appareils militaires et de sécurité.

Outre le fait qu’ils ont remarqué que ni Paris ni ses protégés de la Coalition syrienne ne mettent plus le départ de Bachar al-Assad comme préalable à une négociation politique sur l’avenir de la Syrie, des observateurs à Paris et à Bruxelles parlent d’un assouplissement français qui replace la position française dans le cadre d’une ligne européenne qui veut une négociation pure et simple, sans préalables ni exigences irréalisables.

Ces observateurs ajoutent que la diplomatie française ne tient plus aussi fortement à l’idée qu’avant toute négociation sur la Syrie il faudrait que les forces sur le terrain soient égales ou pour le moins équilibrées. Des capitales européennes jugeant qu’un tel équilibre pourrait encore tarder et qu’avec le soutien de la Russie, l’armée syrienne serait toujours être dotée d’armements plus puissants et plus sophistiqués.

Publié dans ORIENT LE JOUR

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