LA GUERRE EN SYRIE ET SES REPERCUSSIONS SUR LE LIBAN SERAIENT EVOQUEES

Publié le par E.Masboungi, journaliste

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Rentrée diplomatique demain à l’Elysée où le Président Hollande prononcera un discours devant les ambassadeurs de France :

LA GUERRE EN SYRIE ET SES REPERCUSSIONS SUR  LE LIBAN SERAIENT EVOQUEES


diplomatieAprès la rentrée politique la semaine dernière, rentrée diplomatique ce soir   avec la 21e conférence annuelle des ambassadeurs de France don le coup d’envoi sera donné à l’Elysée par le Président François Hollande qui s’adressera aux chefs des missions à l’étranger pour donner les orientations de la diplomatie française et faire le point de la situation politique, sociale et économique dans le pays.  La conférence se poursuivra mercredi et jeudi au centre des conférences de la Convention, l’ancienne « Imprimerie Nationale » située rue de la Convention avec demain une intervention du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault et jeudi un discours de clôture du ministre des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius.

 

Il est évident que le Chef de l’Etat définira avec précision la position de la France à l’égard des problèmes et les crises dans le monde, notamment le guerre en Syrie, la crise libanaise qui en découle et les événements en Egypte et en Tunisie.

 

En ce qui concerne le Liban, le Président pourrait insister le soutien indéfectible de la France  (exprimé officiellement à la suite des récents attentats à la voiture piégée à Tripoli et auparavant à Roueiss) tout en insistant sur la nécessité pour nos dirigeants de favoriser, malgré la détérioration sur le terrain, la politique de distanciation à l’égard de ce qjui se passe en Syrie.

 

Pour ce qui est de la Syrie elle-même et in dépendamment de ce que pourrait se dire ce soir à l’Elysée, des sources proches du Quai d’Orsay affirment que l’on ne peut pas laisser faire le régime syrien qui vient, selon eux, de dépasser toutes les lignes rouges en utilisant des armes chimiques dans la « Ghouta ». La France, en accord avec l’UE et les pays occidentaux, se poserait cependant les questions suivantes : Sur quelle base juridique intervenir sur le terrain en l’absence d’un  feu vert du Conseil de Sécurité ; quels seraient les objectifs en cas de frappes aériennes ou navales et enfin quels seraient les objectifs au niveau politique après une éventuelle intervention.

 

 Il y a, bien entendu, la concertation  d’Amman à l’échelon militaire mais Paris entend garder sa ligne propre quant à l’avenir de la Syrie.

 

Toujours dans les milieux diplomatiques, on rappelle que la France s’est déjà prononcée  en faveur d’une solution politique avec ou sans la conférence de Genève préconisant un  « équilibrage » des forces en présence sur la scène syrienne. Une action concertée  pourrait-elle aboutir à un tel équilibre ?

 

Cela dépendra de ce qui se passera si les pays occidentaux décidaient d’agir sans l’accord de l’ONU, comme  cela s’était passé au Kossovo en 1999 avec les bombardements intensifs de la Serbie.

 

Mais, font remarquer des observateurs étrangers à Paris, la Syrie n’est pas le Kossovo où la Russie avait laissé faire alors que dans la situation actuelle il y a un soutien solide de Damas par Moscou, Pékin, Téhéran et d’autres pays qui se déclarent fermement opposés à toute intervention étrangère directe en Syrie.

Publié dans ORIENT LE JOUR

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