PARIS SATISFAIT DE L’ARRIVEE DU PREMIER AMBASSADEUR DU LIBAN A DAMAS

Publié le par E.Masboungi, journaliste

PARIS SATISFAIT DE L’ARRIVEE DU PREMIER AMBASSADEUR DU LIBAN A DAMAS  - Rachida Dati  à Beyrouth ce jeudi

 

Paris, le 21 avril  2009

Elie MASBOUNGI, journaliste

Pour l’Orient le Jour

 

La France estime que l’arrivée du premier ambassadeur libanais à Damas est « une nouvelle manifestation du processus de normalisation entre le Liban et la Syrie ». Cette position française a été affirmée hier par M. Frédéric Desagneaux, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay lors du point de presse bihebdomadaire.

 

M. Desagneaux a également réagi sur le chassé croisé entre Paris et Beyrouth de Mme Michèle Alliot-Marie et Mme Rachida Dati, respectivement ministre de l’Intérieur et Garde des Sceaux, la première ayant effectué un séjour dans notre pays et le seconde comptant s’y rendre ce jeudi 23 avril.

 

Sur le voyage de Mme Alliot-Marie,  le porte-parole adjoint a indiqué qu’il s’agissait de rencontre ayant pour but d’aider le Liban sur les plans de la sécurité, des services de police et de renseignements et enfin de l’organisation de la circulation routière à Beyrouth et dans l’ensemble de pays en commençant par la journée cruciale et problématique du 7 juin prochain. Pour ce qui est de Mme Dati, M. Desagneaux a déclaré qu’il s’agira de discuter avec le ministre libanais de la justice, M. Ibrahim Najjar de questions ayant trait à la coopération judiciaire franco-libanaise. Il n’a pas écarté qu’au cours de ces entretiens la question du tribunal  spécial pour le Liban sera évoquée tant elle intéresse les autorités judiciaire et les gouvernements des deux pays. Il a ajouté que la visite au Liban des deux membres du gouvernement français s’inscrivent dans le cadre du soutien effectif de la France au Liban.

 

A une question sous-jacente sur l’arrestation (pour détention de faux papiers d’identité) à Sharjah du Syrien Mohammed Zouheir Siddiq - supposé être un témoin-clé dans l’assassinat de Rafic Hariri -  et de l’opacité qui a entouré son séjour, son arrestation en France et son départ en catimini de l’hexagone, le porte-parole adjoint  s’est contenté de dire que la situation et le statut de m. Siddiq dépendent maintenant du TSL à la Haye et des autorités du pays où il séjourne actuellement, c'est-à-dire les services de sécurité de l’émirat de Sharjah et éventuellement le ministère de ‘l’Intérieur des E.A.U.

Publié dans ORIENT LE JOUR

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article