LE QUAI D’ORSAY : LES FORCES REGULIERES SYRIENNES FONT FIGURE DE SUPPLETIFS AU HEZBOLLAH

Publié le par E.Masboungi, journaliste

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LE QUAI D’ORSAY : LES FORCES REGULIERES SYRIENNES FONT FIGURE DE SUPPLETIFS AU HEZBOLLAH

 

 Entre subtile comparaison entres les attitudes française et américaine sur l’armement qu’ils comptent fournir à l’opposition syrienne et une explication de textes sur les moyens d’assurer l’arrivée du matériel(non léthal disent les Américains) en de bonnes mains , le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Philippe Lalliot, a laissé passer, lors de son point de presse d’hier, une petite phrase sur la chute de Kousseir qu’il qualifié de tournant extrêmement important en Syrie.

 

Sur la suite des événements sur le terrain qui présagent, a-t-il dit, d’une grande offensive sur Alep, M. Lalliot a affirmé que l’Iran est maintenant un cobelligérant par le Hezbollah et que les forces régulières syriennes font figure de supplétifs des forces du Parti de Dieu engagées à Kousseir et maintenant dans leur avance vers Alep. Il  a ajouté que l’on peut dès lors imaginer les graves conséquences que cela peut avoir sur le Liban.

 

Sur ce même registre, une source diplomatique française a affirmé que le Liban est maintenant bel et bien engagé dans la bataille interne en Syrie et que la France  craint le pire si l’on compare la situation aujourd’hui à celle d’il y a deux semaines. Notamment lorsque l’on voit l’imbrication des forces à la frontière libano-syrienne. Sans compter, a ajouté cette source, que le nombre de réfugiés syriens au Liban dépasse maintenant le quart de la population libanaise, ce qui est « un drame en lui-même,d’autant qu’il n’y a jusqu’à présent aucun dispositif local, régional ou international pour se pencher sur le cas de ces réfugiés.

 

 Pour en revenir aux propos de M. Lalliot , il a explicité la position de la France sur la possibilité d’un début de dialogue interne syrien sous tutelle international. A savoir que pour qu’un tel dialogue réussisse, il ne faut pas que les forces du régime soient en position dominante. Il faut donc, a-t-il conclu que l’opposition soit plus forte et cela se fera dès les prochaines livraisons de matériel américain et européen et dès l’accroissement prochain de l’aide technique promise aux rebelles.

Publié dans ORIENT LE JOUR

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